Je suis très heureuse de vous annoncer la naissance du Collectif l'Ecole est la Maison.
Nous avons créé ce collectif pour mettre en lumière l'instruction formelle en famille et permettre à toutes ces familles de se sentir représentées et accompagnées.
Le Collectif L'Ecole est la Maison regroupe des personnes qui ont une expérience de l'instruction formelle sous quel qu'aspect que ce soit : instruction en famille (IEF), cours par correspondance (CPC), scolaires, enseignants, soutien scolaire etc... Nous pensons en effet que nous pouvons nous enrichir de nos différences.
Les porte-paroles du Collectif l'Ecole est la Maison ont une longue expérience de l'instruction formelle en famille à titre personnel.
Nous voulons :
- communiquer et d'informer sur l'instruction formelle en famille
- être force de proposition pour un juste encadrement de l'Instruction En Famille (IEF)
- relayer et de diffuser tout ce qui a trait à l'instruction en famille et tout particulièrement à l'instruction formelle en famille
- militer et d'agir pour des relations pacifiées et constructives avec l'Education Nationale, seule voie possible, selon nous pour un IEF durable.
Le Collectif L'Ecole est la Maison est autonome.
Il ne dépend d'aucune association, d'aucun parti politique. Ses membres sont tous bénévoles. Si frais de fonctionnement il doit y avoir, ils seront assurés par des dons exclusivement.
Le Collectif l'Ecole est la Maison est attaché à sa liberté de penser et de parole. Il est apolitique et non-confessionnel.
La première action du Collectif l'Ecole à la Maison est de porter les 17 propositions pour un juste encadrement de l'IEF auprès des instances gouvernementales.
Vous pouvez devenir membre actif ou non. Pour plus de renseignement, allez faire un petit tour par ici
Nous vous y attendons nombreux! L'ambiance y est riche et joyeuse! Le collectif est encore tout jeune et ne demande qu'à s'installer durablement dans le paysage IEF!
Commentaires
Cela fait déjà quelques années que je n'ai plus d'enfants en IEF, mais jes suis toujours votre blog avec intérêt. Je me réjouis de votre initiative et je me permets de vous envoyer un lien (http://ffcscnbqn.e-monsite.com/) vers un site où j'ai recensé quelques livres (ou autres ressources) qui me paraissent intéressantes pour un enseignement structuré en famille. Je vous souhaite une bonne continuation à vous et à tout le "poulailler" !
Voilà quelques temps que je vous vois ériger un mur entre vous et le reste du monde IEF. Je passe généralement mon chemin, car ce n'est pas une lutte qui m'intéresse. Aujourd'hui, pourtant, je me permets de partager mon avis.
Je me souviens bien, il y a une dizaine d'années, quand nous commencions à nous intéresser à l'instruction en famille avec mon mari, les médias nous présentaient trois types de familles concernées : les familles avec un enfant malade, les familles itinérantes, et les familles cathos. Ces dernières reproduisaient l'école chez elle, avec le même tableau, les mêmes bureaux et la même rigidité.
Aujourd'hui, heureusement, le profil des parents IEF s'est grandement diversifié. Il y a tellement de familles différentes, avec leurs histoires, leurs aspirations et leurs moyens, qu'il est à présent impossible de sectoriser tout ça.
Quand je lis cette classification que vous souhaitez entretenir, avec d'un côté ce que vous nommez "formel" ( toi tu fais comme ça, c'est bon, tu fais du formel), et de l'autre " l'informel" ( tu fais comme ça ? c'est de l'informel, n'oublie pas de passer par la case purgatoire), je me dis que c'est une vision bien étriquée des choses !
Moi, ce que je vois dans cette diversité IEF d'aujourd'hui, c'est la promesse d'un avenir plus ouvert et harmonieux. Parce que ces gamins, instruits de mille et une façons, et d'ailleurs parfois de façons qui vous dépassent, ils sont la promesse d'une société plus libre et plus adaptable. Ils sortent des moules étouffants d'une société qui refuse d'évolue, sacrée promesse !
C'est triste de toujours vouloir sectoriser, étiqueter de la sorte. C'est annihilant.
Vous avez convaincu une poignée de familles qui vous ressemblent ( même religion, même emploi, même valeurs familiales...); c'est bien, mais vous n'êtes qu'une goutte d'eau dans l'océan que l'IEF est en train de devenir. C'est pour cette raison que je ne peux comprendre pourquoi vous cherchez à devenir le porte parole d'un monde qui ne vous ressemble pas. En vous autoproclamant gourou de ce mouvement, vous creusez des tranchées entre vous et le monde qui se développe. Peut être la différence vous effraie-t'elle ? Ce qui est normal, c'est ainsi que nous avons tous été éduqués.
Vous être construite dans le moule de l'EN; ce n'est pas une critique, loin de là. Nous avons été instruits à l'école, et vous y avez continué vos études. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous cherchez à enchainer les autres familles avec vos propres chaines ?
Ce collectif que vous tentez de mettre en place est un pas en arrière; vous niez la diversité du monde IEF que vous jugez avec des œillères.
Plutôt que de lutter en votre nom, pour les gens qui fonctionnent comme vous ( et surtout pas autrement, bouh, les vilains...), peut-être auriez-vous dû essayer de vous ouvrir et de dépasser vos principes, le temps de vous apercevoir que la diversité est une richesse et non une source de crainte.
S'agissant de vos propositions, je n'ai rien lu d'exceptionnel à vrai dire. Ce sont des propositions qui vous ressemblent et donc vous conviennent. Ca entérine en quelque sorte votre besoin de vous regrouper entre personnes semblables. Ca manque d'ouverture d'esprit, ça ne colle pas à la réalité, celle qu'on voit quand on accepte d'enlever ses œillères.
J'irai même plus loin, avec un terme plus choquant, j'irai même jusqu'à parler de regroupement "sectaire", tant la différence et les avis divergents n'y ont pas leur place. Et c'est là-dessus que je conclurai. Le vrai danger de l'IEF est là. La dérive sectaire, à plus ou moins grande échelle, c'est l'épine dans le pied de l'IEF.
Je ne suis ni catholique, ni musulmane, ni mère au foyer, ni ex-instit, ni en instruction formelle, ni... Je ne suis qu'une petite goutte d'eau particulièrement rétive aux moules et aux catégories.
Qu'est ce que je fais dans ce collectif ?
J'y puise un peu de paix et de bon sens.
Les 17 propositions sont rédigés dans le langage administratif. Pas le langage du coeur. C'est pour cela qu'elles heurtent, qu'elles blessent. Pourtant, elles contraignent l'Éducation nationale à reconnaître la diversité et la non-homogénéïté de l'ensemble des familles IEF.
Je suis en effet catholique, ne m'en suis jamais cachée. Mais quelle catholique serai-je si mon premier réflexe était de chercher l'entre-soi ? Ce n'est pas le message du Christ !
Notre collectif n'est ni politique ni confessionnel et tant mieux !
Comme plus généralement dans notre société, ce sont ceux qui se gargarisent avec de grands mots (tolérance, droit à la différence, respect d'autrui, démocratie, ..) qui les bafouent le mieux.
Le propre de l'idéologue est qu'il veut imposer ses idées par tous les moyen car il est persuadé qu'elles sont bonnes et n'accepte donc pas que l'on puisse penser différemment.
Je parle de moules, d'étiquettes, de sectorisation, oui. On essaie d'en sortir en quittant l'EN, puis on y revient avec des discussions pareilles.
Je pense que ce collectif va permettre en effet un rassemblement de personnes qui sont assez semblables, qui ont les mêmes aspirations. Enid, tu y cherches de la paix. Mais pourquoi ? Contre qui sommes-nous en guerre ? C'est ce qui me semble confus. Se regrouper, pour quoi, et surtout contre quoi ?
Si on se regroupe pour être plus forts, je trouve ça inquiétant.
Pourquoi vouloir être représenté, alors que l'IEF, c'est surtout le respect de l'individualité? C'est à cause de ça que j'ai utilisé les termes choquants de gourou et de secte. Je tique, c'est vrai, mes mots sont violents, et renvoient une image sévère sur ma personne. Mais pour une fois que je tiens à donner mon avis, j'accepte d'y laisser des plumes.
Un collectif pour se regrouper entre personnes faisant du formel ( je cite le texte du collectif), ça m'inquiète; Camille, vous me demandez de vous laisser vous regrouper, je ne vous en empêche pas ! J'exprime juste un avis inquiet sur les répercussions de ce genre d'entreprise.
Je finis juste en réaffirmant que la différence est riche. Se rassembler entre personnes qui ont un lien, peu importe lequel vous définirez ici, c'est bien, mais c'est limitant.
Laurence, vous dites ne pas chercher l'entre soi, et bien tant mieux. J'avoue que de là où je suis, ce n'est pas flagrant.
Pour finir, je vous souhaite de trouver dans ce collectif l'ouverture qui manque cruellement en ce moment.
Il y a un grand écart entre ce que vous devinez de moi et ce que je suis vraiment. Certainement mes mots ont joué en ma défaveur. Je ne vous jette pas la pierre, je sais comme il est facile de se faire un avis.
Je ne suis pas parent "unschooler", je ne tiens pas à m'étiqueter d'une sorte ou d'une autre pour pouvoir discuter avec telle ou telle personne.
Le monde de l'IEF est moins manichéen que ça, les bons d'un côté et les mauvais de l'autre. Je pense que c'est à cause de ce genre de réflexion que j'en viens à tiquer sur ce genre d'entreprise. Je trouve ça certainement trop brimant de voir le monde de cette façon.
La diversité me défrise... Bof. J'aime savoir que les gens à qui je parle ne sont pas obligés d'avoir la même opinion que moi.
J'aime les échanges, j'aime apprendre des autres et de leur différence. Alors non, ça ne défrise pas, ça m'enthousiasme !
Pour finir, je n'ai pas d'idée à imposer moi. Je ne suis qu'une maman, je ne lutte contre rien, je me contente de mener ma barque, bon gré mal gré. Vous me prêtez des intentions que je n'ai pas. Mais un jour, peut être, qui sait ! Quand j'aurai plus de temps et un sujet qui fera avancer le monde, pourquoi pas ?
"Le Collectif L'Ecole est la Maison a pour volonté
de communiquer et d'informer sur l'instruction formelle en famille
d'être force de proposition pour un juste encadrement de l'Instruction En Famille (IEF)
de relayer et de diffuser tout ce qui a trait à l'instruction en famille et tout particulièrement à l'instruction formelle en famille
de militer et d'agir pour des relations pacifiées et constructives avec l'Education Nationale, seule voie possible, selon nous pour un IEF durable."
Si vous êtes très attachée à la liberté individuelle et inquiète quant aux regroupements de personnes en fonction de leurs attaches ou leurs points de vue : je vous invite à lutter dès maintenant contre les collectifs et associations IEF, les partis politiques, les syndicats, les religions...Que de dérives sectaires à combattre...vous avez du pain sur la planche et des inquiétudes à ne plus en dormir...
J'apprécie justement le point de vue de Laurence parce qu'il n'est pas si figé qu'Aurélie le laisse entendre, son évolution pragmatique me plaît beaucoup et m'aide moi aussi à progresser.
Merci Laurence pour cette belle initiative et pour toutes les propositions que vous faites sur le blog.
Quand on prône la paix et qu'on traite de malveillant , il faudrait peut-être se regarder dans une glace , non ?
Parce que faire la tournée de nos blogs pour nous dire des vacheries ,c'est très "bienveillant", enfin ce que j'en dis moi .....
Comment adhérer au collectif ?
Merci
Grand- mère de deux petites filles qui étaient premières de la classe, je m'inquiète un peu depuis que la maman a choisi pour ses filles l'école à la maison.
Depuis, les petites filles régressent visiblement.
Elles intégreront peut-être un Lycée Professionnel, à la fin de la troisième (Si elles ont le niveau.)
Mais cela n'en prend pas le chemin.
La mère, Doctorante, a démissionné de son poste de Directrice d'école et est maintenant nourrice agrée.
Elle n'a visiblement pas le temps de faire l'école à la maison, ce sont les fillettes qui choisissent ce qu'elles veulent étudier.
Je trouve cela criminel.
La plus grande a quitté la classe de sixième. Elle n'a plus aucune vie sociale et panique pour un rien. Elle n'a plus d'horaires et déprime visiblement. L'école de la République avait peut-être ses lacunes mais elle n'avait rien d'une secte .Elle permettait à des enfants des classes modestes de faire parfois de brillantes carrières. Quel gâchis de voir que des ''grands '' esprits prennent leurs mômes pour des cobayes au nom de l'amour. En niant le système, ils en créent un pire :
- Celui de la future exclusion de leurs enfants.
Il y a certainement des réussites dans l'école à la maison, à condition de le vouloir . Mais il y a aussi beaucoup d'échecs.
Vous passez sous silence les échecs.
Voilà mon ressenti. Bonne chance à vous et à vos enfants.