Comme à l'école...

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Tu es enseignante= forcément tu fais comme à l'école(=tu n'auras jamais de problème avec l'inspection)...hum...
Si c'est pour faire comme à l'école...autant les y laisser plutôt que de faire l'IEF...hum hum...
Tu as un tableau noir, des cahiers, un emploi du temps, c'est quoi la différence avec l'école?Quel intérêt pour tes enfants, les pauvres...hum, hum, hum...gloups...

Mais oui, mais oui, je suis maîtresse d'école...je suis une grande nostalgique de l'école de grand-papa. Alors j'ai gardé mes enfants à la maison. J'ai mis un tableau noir, je leur ai donné des cahiers. Ils écrivent à la plume et lorsqu'ils désobéissent je leur tape sur les doigts avec ma règle, je leur fais porter un bonnet d'âne, je les mets au coin, ils font des lignes. Pour obtenir le calme, je me promène dans ma salle de classe-maison installée pour l'occasion, avec une badine en bois. N'est pas maîtresse qui veut!

STOP!

RAS-LE-BOL DES RACCOURCIS ET DES CARICATURES!

Je suis enseignante, professeur des écoles, en effet. Quel mal y-a-t-il à cela? Pourquoi faut-il que cela me soit resservi avec condescendance, dégoût, moquerie dès que l'occasion s'en présente? Je n'ai pas honte d'être professeur des écoles. Je n'ai aucune raison de l'être, donc je ne le cache pas, je n'avance pas masquée. C'est un très beau métier! Cela signifie-t-il pour autant que je fais l'école à la maison pour moi? Pour me faire plaisir? Pour exercer mon métier comme je l'entends? Bien sûr que non!
Les choses ne se sont pas déroulées dans cet ordre-là. Parce que j'aime les enfants, parce que j'aime la pédagogie, la transmission, parce que j'aime enseigner, j'ai voulu un jour passer le concours d'instit. L'amour de l'enseignement et de l'enfant a précédé la fonction. Il est le moteur et la motivation et non l'inverse! Puis j'ai mis cet amour et cette aptitude (car je pense avoir été "faite pour ça") au service de mes enfants. Je n'ai pas gardé mes enfants à la maison pour jouer à l'école.
En effet, je transmets, j'enseigne, je fais classe, je pédagogise (attention, appellation déposée) comme à l'école...

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Robert Doisneau
Comme à l'école de grand-papa, j'ai un tableau noir avec des craies. Je déteste les tableaux blancs avec des feutres. Ça me ferait respirer des cochonneries toute la journée, ça s'altère avec le temps, les feutres s'usent, c'est anti-écologique au possible!Mon tableau, je peux le repeindre. Les craies ne coûtent rien et durent...durent...les chiffons se lavent...et je préfère respirer la poussière de craie...
J'ai un tableau parce qu'on n'a pas fait mieux pour expliquer à plusieurs enfants en même temps la même notion. Parce que l'enfant à la traîne étourdi peut s'y reporter au moment de faire un travail sans déranger les autres. Parce que sur un seul support, je peux y inscrire pour tous la date en lettre, en abrégé, la vertu du mois, le numéro de la semaine. Parce que nous pouvons y dessiner. Parce que les enfants peuvent s'en servir de brouillon sans gaspillage de papier. Je n'ai pas un tableau noir pour faire comme l'école, j'ai un tableau noir, parce que mon bon sens me guide:c'est pratique, économique, écologique. Ici point de tableau blanc et encore moins de tableau numérique ni de tablettes.

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Comme à l'école de grand-papa, les enfants écrivent au stylo-plume. Parce que cela fait travailler la belle écriture, parce que ça s'efface, parce que ça se recharge, parce que c'est solide et durable, parce que les enfants aiment leurs stylos-plume. Mais comme nous sommes modernes, nous n'utilisons pas de porte-plumes et nous avons aussi des stylo-feutres effaçables pour le rouge, le vert et le noir. Les enfants n'utilisent pas de stylo-plumes parce que leur mère est un tyran nostalgique mais parce qu'ils ont essayé et l'ont adopté.

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Comme à l'école de grand-papa, les enfants écrivent dans des petits cahiers. Ils ont même pour tout! Rédaction, préparation de dictées, dictées, conjugaison, vocabulaire, sciences, cartographie, histoire des arts, géographie, recopie etc...parce qu'encore une fois, c'est adapté, c'est pratique et c'est économique (acheté par lots). Ils aiment leurs cahiers, ils sont fiers d'y voir le travail avancer, ils les illustrent, ils les lisent. Ils ont des petits cahiers de 48 pages parce que c'est adapté à leur poignet et à leur construction de l'espace;ils s'y repèrent plus facilement qu'avec des classeurs.

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Robert Doisneau
Comme à l'école de grand-papa, les enfants ont des horaires, un emploi du temps, un programme adapté et écoutent les leçons de la maîtresse. Oui, pauvres enfants! Ils ont des horaires, ils ne font pas comme ils veulent quand ils veulent. Ils ne se lèvent pas à 10h tous les matins. Ils ont du travail à faire chaque jour et ils ne décident pas des contenus des apprentissages. Ils ont dû apprendre à lire avant 8 ans parce que je leur ai imposé. Oui, je sais c'est douloureux, pauvres enfants, je suis tyrannique!Leur apprendre peu à peu à structurer le temps, à structurer leur journées, à gérer les contraintes, à vivre en société, à persévérer, à suivre des règles de vie en collectivité, à rendre service gratuitement, à surmonter la difficulté, à hiérarchiser ses priorités, à fournir des efforts, à travailler, à dépasser l'ennui...bref, horrible pour eux!Hein? Les aider à grandir et à se construire, les éduquer...non mais quelle idée?! Les enfants rechignent parfois à se mettre au travail mais ils ressortent en général contents de leur journée. Ils ont appris des choses nouvelles, dont ils ignoraient souvent l'existence avant que je le leur en impose l'étude. Leur cerveau est stimulé, vivifié, nourri. Le rythme imposé leur permet de répondre à leur besoin d'apprendre, de comprendre, de réfléchir, de terminer en ayant le sentiment d'avoir eu une journée bien remplie. Ils aiment que maman leur explique les choses "parce qu'elle explique bien" et parce qu'ils peuvent poser des questions et obtenir des réponses, ils peuvent discuter, échanger. La véritable interaction est celle-ci pas celle d'un écran!

Pourtant ce n'est pas vraiment l'école...nous n'avons pas de salle de classe, nous travaillons dans la salle à manger autour de la table. Mais aussi dans le jardin, dans le salon, dans la cuisine...tout a été organisé pour être nomade.
 
 


Pourtant ce n'est pas vraiment l'école... les enfants ne m'appellent pas maîtresse et ne me voient jamais comme telle. Je suis leur maman. Je leur apprends à faire leurs lacets, à faire la cuisine et à conjuguer à l'imparfait. J'apprends avec eux et je leur dis plusieurs fois par semaine que je ne sais pas mais que je sais où nous pourrons peut être trouver la réponse.

Pourtant ce n'est pas vraiment l'école...les enfants ont des contraintes, des horaires et un programme imposé, mais ils peuvent en partie en choisir l'ordre d'exécution. Je reste à leur écoute, je les observe et je tiens compte de ce qu'ils me disent. Nous avons des "journées sans" en nombre, des apprentissages impromptus, des changements de programme fréquents, des sorties, des visites etc....Leur rythme est respecté mais je veille aussi à les faire progresser, à s'améliorer:l'enfant lent, apprendra peu à peu, parfois sous la contrainte, mais toujours en douceur à gagner en rapidité. L'enfant trop rapide, apprendra peu à peu de la même manière à se poser, à prendre le temps de réfléchir pour mieux répondre. L'enfant qui a besoin de plus de temps pour assimiler une notion, de plus d'exercices pour que l'automatisme se mette en place, aura ce temps.

Pourtant ce n'est pas vraiment l'école...l'emploi du temps change en fonction de ce que j'observe des enfants, de leurs besoins, des miens, des saisons, de la fatigue, des âges et des niveaux. L'emploi du temps et les progressions ont été conçus d'après mes observations de leurs besoins. Je suis partie des enfants tout en veillant à ce qu'ils progressent et avancent tout au long de l'année, que les acquisitions se fassent non pas en conformité avec les programmes de l'EN mais disons en proximité.

Pourtant ce n'est pas vraiment l'école...la classe et la maison se confondent;de nombreuses acquisitions ne font l'objet d'aucune trace écrite, aucun exercice, aucun tableau, schéma, fiche. Nous ne faisons pas d'anglais en primaire. Nous n'utilisons presque pas la calculatrice, peu l'ordinateur. Nous étudions l'histoire de façon chronologique et non spiralaire, nos lectures ne sont pas du tout celles de l'école, la géographie n'a rien à voir avec les programmes de l'EN, nous faisons des leçons de choses, nous utilisons des manuels des années 50, nous faisons de l'analyse grammaticale et pour nous le prédicat n'existe pas.

Pourtant ce n'est pas vraiment l'école...les enfants passent beaucoup de temps dehors, dans la nature. Ils observent et expérimentent plusieurs heures par jour, par tous les temps.

Alors, oui, mes enfants sont instruits de façon relativement formelle, comme à l'école. Mais non, ce n'est pas comme à l'école, parce que la mise en oeuvre de cette instruction est très différente
Mes enfants ne sont pas martyrisés. Mes enfants ne veulent surtout pas aller à l'école! Instinctivement, ils savent, eux, que ce que je leur propose est très différent! 
Aucune école ne pourra jamais proposer ce degré d'individualisation. Aucune école ne pourra jamais proposer  une telle adaptabilité. Aucune école ne pourra jamais proposer autant de temps dans les bois et les champs. Aucune école ne pourra jamais laisser autant de temps au temps.
 
 

 
 







Commentaires

Coucou.
J'avoue avoir bien ri en lisant le début !
Chouette article .
Même si je n'ai pas forcément le même mode de fonctionnement ( encore que ), je suis d'accord et je comprends que les raccourcis permanents soient pénibles !
Bonne journée.
Chacun fait comme il l'entend. C'est ton fonctionnement et il est tout aussi respectable que du unschooling, du Montessori plein pot ou que sais je encore. Franchement: tout le monde se fiche qu'untel ait un tableau noir chez lui et fasse bosser ses hisses sur cahier d'étés petit ou grand format 😆. Je ne pense pas que tu sois critiquée sur le fond: ici aussi je fais du formel avec des horaires, je n'ai jamais reçu la moindre critique à ce sujet ;-)
L'hostilité vient plutôt, je pense, d'une certaine condescendance de ta part à l'égard des familles qui font autrement. Même dans cet article, ça transpire (exemple: le cerveau de tes enfants est nourri parce qu'ils ont un rythme imposé, sous-entendu ils seraient carencés si tu n'avais pas une routine stricte, un tableau noir et une progression préétablie). Avec le collectif tu es passée dans le camp des intolérants, de ceux qui ne concoivent pas qu'on puisse fonctionner différemment. C'est dommage, parce que le homeschooling est passionnant par sa diversité justement!
Avoir des convictions est une chose. Dire: regardez ce que je fais, chez moi ça fonctionne. Ça c'est top et enrichissant pour tous! Vouloir imposer à tous son mode de fonctionnement en est une autre. Attention à rester ouvert d'esprit, tolérant et respectueux ;-)
Merci Laura pour tes bons conseils mais je crois que tu déplaces le sujet de l'article.Bon week end.
Anonyme a dit…
Super article !
Tu peux me dire où tu as acheté tes tableaux noirs ? J'en rêve mais je n'en trouve pas ... Du coup en attendant j'ai pris de grandes ardoises mais elles sont encore trop petites je trouve. Mon fils écrit beaucoup mieux avec des craies plutôt qu'avec des feutres. Et moi je préfère l'odeur de la craie et surtout étant gauchère je n'en met pas partout !
Valerie V
annaig1985 a dit…
" Leur cerveau est stimulé, vivifié, nourri. Le rythme imposé leur permet de répondre à leur besoin d'apprendre"
C'est exactement ça, ici quand on ne fait rien (en général parce que maman est fatiguée :p ), ils sont en manque, leur cerveau déraille et tout va mal. Pourtant ils apprennent aussi à lire avant 8 ans même avant 6 ans, à leur demande), tout comme ils font des cahiers de maths, conjugaisons et autres, de temps en temps poussés un peu pour démarrer, mais en général une fois lancés, on ne les arrête plus.
Et pourtant on ne travaille pas longtemps par jour, mais c'est aussi important pour eux que de manger et ils ne connaissent pas le dimanche et n'arrivent vraiment pas à concevoir l'idée de vacances (à mon grand désespoir)...
Laura , je suis triste de la tournure que prennent les choses ces temps-ci ( je ne t'accuses pas , du tout , je crois que ça part en vrille des deux côtés ), mais bref, je t'avoue ne pas du tout avoir perçu cet article comme ça ( je vais le relire au calme , du coup ).
J'ai simplement perçu ( dans cet article , d'autres m'ont plus choquée ) que Laurence expliquait les raisons de ses choix , non?
( Alors, en effet , la formulation est peut être un peu sèche , mais sur le vif , ça peut se comprendre.)

Plus généralement , je connais personnellement une personne ( pas du tout condescendante!) qui a reçu de vives critiques parce qu'elle
utilisait des cahiers et qu'elle faisait du formel !
( l'inverse est souvent vrai aussi , on est d'accord)
Alors que je la connais bien et qu'elle n'est pas du tout du style à donner des conseils aux autres .
Donc je ne suis pas étonnée que Laurence puisse être critiquée sur ce point et qu'elle souhaite juste éclaircir les choses.
Mais peut être suis-je trop naïve ?

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Désolée pour les fautes et les répétitions , j'ai du mal à me relire sur le portable et je ne parviens pas à éditer .
Merci Papillons et Libellules! En effet, le sujet de mon article n'est pas en référence au Collectif. Il n'y a pas de critique du unschooling ou de sueur condescendante...Les phrases en en-tête sont des phrases entendues par moi ou rapportées par d'autres, mais il ne s'agissait pas régler des comptes. Il s'agissait d'expliquer une façon de faire avec un peu d'humour et jolies photos, d'expliquer le "comme à l'école qui n'est pas l'école", voilà tout. Je ne crois pas partir en vrille. A relire TOUS mes billets du blog:j'affirme qu'aucun n'est agressif, humiliant, insultant en revanche ils sont argumentés sans mièvrerie, c'est certain. Le reste relève de l'interprétation de chacun.

@Valérie V: pour mon tableau, j'ai acheté une planche de médium, une peinture de sous-couche et de la peinture à tableau.Et voilà le travail! Le tout posé sur un chevalet de peintre.
Anonyme a dit…
Il y a une expression anglaise que j'aime particulièrement : c'est la réponse faite à "no offense" (= "sans vouloir vous offenser"), qui est "none taken" (= "je ne le prends pas mal", mais littéralement c'est plutôt "je n'ai pas pris l'offense"). J'aime l'idée que nous avons la liberté de ne pas prendre les offenses faites. De les laisser là où elles se trouvent : dans la bouche et le cœur de ceux qui les font.

Chloé
Merci Chloé, c'est en effet joliment dit.
Unknown a dit…
Bel article Laurence ! Je pense qu'il existe bien des façons d'apprendre et tu nous en offres une parmi ces nombreuses. Je pense qu'à travers tout cela, il est important de présenter comment chacune fait. Ainsi chacune peut faire comme bon lui semble en toute paix :)

Merci d'avoir pris le temps de détailler tes journées :)

Et je rejoins l'engouement de Valérie pour le tableau noir. J'ai un vieux tableau vert, mais je rêve d'un tableau noir. Je voulais en fabriquer un justement. J'hésitais à appliquer de la peinture directement sur le mur, mais étant donné que ce n'est pas lisse, j'avais un peu peur de la "glisse" de la craie dessus....Je vais opter pour ta solution, car j'ai un chevalet de peintre ;)

Brune
cindy a dit…
Bon résumé Laurence, le vrai problème à mon avis n'est pas la façon de faire mais bien le rapport des gens face à l'école .

Chez nous, nous avons choisi l'ief parce que l'école ne nous convenait plus . De part le climat,l'ambiance , etc.....

Mais mes enfants n'ont jamais eu de souci avec le fait d'apprendre assis à une table , avec cahier et livre . Tout dépend de la manière de faire , qui n'a pas le magnifiques souvenirs d'un enseignant et de terribles d'un autre ?

Un nous aura fait adorer une matière et l'autre totalement détester , pourtant ils avaient une classe,des tables,les livres et des cahiers .
ce qui est important c'est comment nous les utilisons pas ce que nous utilisons
Crapaud Chameau a dit…
Bonjour Laurence,

C'est une remarque à laquelle j'ai eu droit à plusieurs reprises et sur laquelle je te rejoins. Nous sommes une famille pratiquant l'IEF formelle, même très formelle depuis quelques semaines. Chacun adopte librement une pratique en fonction de ses valeurs, mode de vie et convictions, c'est le message que j'essaie d'adresser à tous - pros unscho et pros formel ;-)

Grandir près du chataîgnier : j'ai un mur peint à la peinture à tableau noir, je regrette de ne pas l'avoir fait sur une plaque fixée au mur. Pour le coup, c'est difficile à laver et rugueux.
Unknown a dit…
Ah! tu confirmes bien ce que je craignais! Merci! Plus d'hésitation alors :)
Lana a dit…
Bonsoir,

Je suis un peu perplexe face à cet article qui a l'air d'une.. justification. Pourquoi? Il y a autant d'IEF que de familles, aucun vécu n'est identique et chacun est libre de faire comme il l'entend. Et quand bien même tu voulais pour une raison lambda faire EXACTEMENT COMME à l'école, qui est-ce que cela concerne en dehors de vous, vos enfants et votre inspecteur? Personnellement, même si nombre de choses dans ta façon de faire diffèrent de ma propre manière de voir l'instruction je te rejoins sur d'autres, ou au moins en partie. Cela ne signifie pas que telle ou telle façon de faire soit meilleure dans l'absolu... chacun y va avec son expérience, ses valeurs, son ambition, son éducation, sa personnalité aussi... Ton blog est d'une grande richesse et a apporté - et apporte toujours- une grande aide à bon nombre de parents, à chacun d'en prendre et d'en laisser en fonction de ses propres affinités.
Anonyme a dit…
Évidemment, pas toujours facile de plaire à tout le monde. Pour ma part, j'adore votre blog ! Que de partages riches et de générosité de votre part,c'est un réel bonheur de vous lire.
Certes, je n'ai pas la chance d'instruire mon fils en famille ... Quoique, avec tout ce que l'école laisse comme rattrapages aux bons soins des parents, il y a des soirs et des week-ends où on n'en est pas loin.
Vos convictions et vos méthodes sont parfois critiqués ? Pfff ! Tant mieux, ça veut dire que vous ne laissez pas indifférents.
Félicitations et MERCI !
Anne

Votre article me fait sourire parce que je me reconnais beaucoup dans votre article, c'est rigolo. J'ai même le grand tableau noir qui prend tout un mur 😉 et les progressions même en maternelle 😉 il n'y a que l'emploi du temps que j'ai laissé tomber pour l'instant mais qui sera reinstauré au cp. Bonne continuation ! Quel âge ont vos derniers d'ailleurs ? À bientôt !
Merci pour ton enthousiasme et ta bonne humeur ! Pourrais-tu stp me renvoyer l'adresse de ton blog?
Estelle a dit…
Un texte qui me redonne du cœur à l'ouvrage : je suis enseignante en écoles de musique municipales et croyez- moi j'en ai marre d'entendre que tout doit être ludique ( sans exigence de résultats), que l'on fasse croire à des enfants qu'ils savent alors que ce n'est pas vrai. Heureusement qu'avec certaines familles je partage le "bien-fait " car sinon c'est à se taper la tête contre les murs.
Et que dire d'une enseignante de collège qui enlève 1/4 des points à un élève parce qu'il a osé mettre trop de texte sur ses diapos PowerPoint ? L'élève en question avait pourtant fait son exposé consciencieusement avec des textes bien écrits et compréhensibles pour ses pairs ( comment décrédibiliser le collège aux yeux de notre ado).
Désolée je m'égare un peu mais cela fait du bien de lire des enseignants ( à la maison ou pas) qui respectent l'apprentissage des enfants. L'expérience de chacun permet aussi de trouver ses propres repères....