Les jours sans...


Afficher l'image d'origine Il y a des jours sans...oui, les enfants instruits à la maison-enfin en tout cas dans mon poulailler-n'arrivent pas tous les matins frais et dispos, heureux d'apprendre, d'écrire et de travailler. Et non, il ne suffit pas de les garder à la maison pour en faire des enfants sages...
Il y a des jours sans...parce que Merepoule est lasse, n'a pas l'énergie, a envie de faire autre chose...le soleil n'est pas au rendez-vous, je n'ai pas assez dormi, j'ai lu quelque chose de désagréable...bref...la journée de classe s'annonce mal!
L'expérience m'a appris qu'il était inutile de faire comme si tout allait bien quand ça ne va pas. La journée se passera mal, c'est une certitude. Je ne parle pas ici des petits désagréments de peu de choses, des petites râleries des enfants, pour ces petits grains de sables dans le moulin, je me mets un coup de pied aux fesses, je ne cède à rien ni personne et la classe suit son cours avec ou sans enthousiasme, peu importe. Je parle bien des vraies journées pourries!
Quand ces journées là pointent le bout de leur nez, plusieurs options s'offrent à nous. 
1. Dans la majorité des cas, je maintiens la première heure d'entrainement. Ce bloc de notre emploi du temps a été conçu pour cela. C'est ma bouée de sauvetage, quoiqu'il arrive, on fait au moins ce bloc. Nous avançons donc quand même. 
2. Je chamboule l'emploi du temps. Nous travaillons mais différemment. Mise à jour des illustrations des cahiers, temps de lecture silencieuse rallongé, jeux de société, temps illimité sur les exposés, les dîners-voyages. Nous rattrapons les séances d'éveil qui ont sauté. Nous faisons une séance d'arts plastiques en plus. Plus d'éveil, moins de français et de maths ou alors sous forme de jeux ou de fiches qu'ils aiment.
3. Nous partons en ballade ou en visite.
4. Nous regardons un c'est pas sorcier ou une vidéo instructive.
5. Les enfants jouent dehors et disposent de leur temps tandis que moi, je vaque à mes occupations en me disant que demain est un autre jour...
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Commentaires

Unknown a dit…
Merci de ce partage... tellement vrai... mais parfois si difficile à partager avec notre entourage sans que ça ne soit suivi de jugement "de quoi te plains tu, tu ne travailles pas" et/ou de solutions comme "tu n'as qu'à les (re)mettre à l'école"...
Anonyme a dit…
Super article qui reconforte et tout a fait d accord avec la personne qui a ecrit au dessus nous avons le meme genre de reflexion
Parfois, il faut savoir ne pas partager avec son entourage...pour vivre heureux vivons cachés...pour certaines personnes, y compris proches, ici, tout va toujours très bien...et c'est finalement très confortable...Apprendre à se protéger...voilà une des clés..
Crapaud Chameau a dit…
Oui, oui et oui !
Piouf, je ne suis donc pas la seule, quel soulagement ! Merci pour cet article. Il y a des jours où l'on ne fait rien, comme hier parce que j'étais vraiment malade. Les enfants se sont occupés seuls, ma fille a "fait l'école" à son petit frère pendant que je me reposais. C'est ça aussi l'IEF.
Sandrine a dit…
rahhhhhhh je suis toujours aussi fan de le relire !!!!!! pour la énième fois depuis qu'il est écrit d'ailleurs !!!

et ce depuis sous ma couette dans le canapé ou je comate sur l'ordi pendant que le mini refuse de faire sa sieste, le moyen monte seul sa boite de légo reçue à midi (anniversaire oblige ;) ) et que le grand fait du coloriage et du découpage dans son coin ... après avoir dormi 5h la nuit dernière ....

merci merci merci !!!!!