Des nouvelles du Collectif


Pendant l'été, nous n'avons pas chômé...Le Collectif prend doucement son essor dans une ambiance studieuse et conviviale.
Chacune des propositions de départ a été discutée entre membres et nous avons mis au point une version définitive de 20 propositions que nous soumettons en ce moment aux politiques.
La carte des membres s'étoffe.
Nous avons des projets plein nos cartons pour faire rayonner l'instruction formelle en famille, la transmission, la résilience.
Notre collectif a reçu le soutien officiel des Cours Griffon.

Alors, si vous vous sentez concernés par l'instruction formelle en famille, par la sauvegarde de l'IEF dans une état d'esprit réaliste et clairvoyant, si vous voulez pouvoir échanger librement sur vos pratiques d'enseignement formel, que vous soyez parents IEF, enseignants, parents d'enfant scolarisé, n'hésitez pas à nous rejoindre

Commentaires

Ces 20 propositions, destinées à régir toutes familles non-scolarisantes de France, ont donc été déposées aux politiques. J'ai quelques questions si tu permets Laurence, étant donné que mes objections quant à un certain nombre de ces 20 propositions ont été dégommées d'un revers de clavier.

1: Qui a rédigé ces propositions? Ont-elles été débattues?

2: Quelle est la légitimité de ce collectif, de quel droit prend-il la parole au nom de toutes les familles non-sco?

3: combien de familles ce collectif regroupe-t-il?

4: A quels politiques est-il déposé exactement?

5: Penses-tu avoir bien compris tout ce que ces propositions impliquent pour les enfants handicapés ou simplement "différents" mais sans diagnostic officiel par choix? As tu interrogé des parents d'enfants atypiques avant de soumettre ces propositions?
cindy a dit…
Je ne comprends pas ce débat et ces questions ,à vrai dire .

quand on critique les actions menées , on nous dit ( à maintes fois) : faites quelques choses alors .

Quand on fait quelque chose , on dit : que ça ne va pas non plus !

Si tu veux savoir pourquoi nous avons fait ses propositions, c'est très simple, les associations en place me l'ont très bien expliqué :
" elles défendent leurs adhérents et seulement eux "

Comme je ne me reconnais pas dans leurs démarches, je n'y adhère pas et donc elles ne me représentent pas . Il fallait bien que ma voix soit entendue .

Peut-être qu'il aurait été souhaitable qu'il y ai une table ronde entre les assos et les collectifs afin de voir ce qui pouvait être acceptable ou non , et de parler tous d'une même voix !!!!

Mais , si je ne m'abuse, aucune asso ou collectif n'est venu à notre rencontre pour en discuter .

le problème à ce jour c'est que le débat est focaliser sur le droit à la liberté pédagogique mais le combat n'est plus là . On se dirige vers une interdiction de l'ief à long terme, vois le tweet de NVB : scolarisation obligatoire de 3 à 18 ans !
Poulette a dit…
C'est dommage, sans compte Facebook on ne peut pas participer. Parce qu'échanger avec des gens qui font du formel ça m'aurait intéressée.
Pour la légitimité: aucun syndicat ne représente tout le monde, pourtant tous sont légitimes et font des propositions au gouvernement. Bon, je suis peut-être complètement à côté de la plaque.

Poulette
Non Poulette, tu n'es pas à côté de la plaque, j'ai le même raisonnement.
La page facebook du collectif est réservée aux membres donc effectivement il faut avoir un compte et être membre du collectif.Mais on peut aussi venir grossir les rangs du collectif en étant membre sans participer aux échanges, juste par soutien. Pourquoi ne pas créer un compte facebook? Facebook est le moyen le plus simple et le plus rapide de fédérer pour nous et facile à gérer et administrer...
Chère Laure
Avant de reprendre tes questions et d'y répondre je voudrais rappeler qu'aucune de tes objections n'a jamais été dégommées d'un revers de clavier. Tes objections ont fait l'objet d'un billet de réponse point par point, fort long, sur mon blog avec argument à l'appui. Par ailleurs, avant de te répondre, je tiens absolument à t'assurer de mon estime et de mon respect. Je t'ai toujours beaucoup apprécié, je pense que tu le sais et nos désaccords ne changeront pas cela.A présent les objections. Les propositions ont été envoyées aux députés, sénateurs et ministère pour ce qu'elles sont c'est à dire des propositions pour un juste encadrement de l'IEF. Une proposition n'est pas une obligation, un commandement à exécuter. Ce sont des suggestions faites à ceux qui nous gouvernent, libres à eux ensuite de les utiliser ou non, d'en débattre ou non, de nous recevoir ou non, de les appliquer tout ou partie ou non. Rien n'interdit quel que citoyen que ce soit de tenter quelque chose s'il le pense juste.
à ta question 1. Chacune des propositions a été longuement discutée, soupesée parfois à la virgule près, commentée, réfléchie au sein du collectif.Donc oui, elles ont été débattues et parfois assez durement.
A ta question 2. Cette question sur la légitimité est revenue de nombreuses fois sur mon blog. J'y répondu des dizaines de fois. Je t'invite donc à relire les billets et commentaires à ce sujet. Pour moi, c'est un mauvais argument, un trait de pure mauvaise foi ! Nous n'avons ni plus ni moins de légitimité que les asso qui s'expriment en mon nom en défendant des positions qui ne sont pas les miennes, ni plus ni moins de légitimité qu'un syndicat, un parti politique ou toute autre formation! Par ailleurs le Collectif prend la parole en son nom, au nom de ses membres. C'est donc un faux débat.
A ta question 3. rends toi sur notre site et consulte la carte des membres.Rien n'est secret ! Le groupe sur facebook est fermé mais tu peux y voir le nombres d'adhérents.
A ta question 4. Reporte toi à mes commentaires ci-dessus
A ta question 5.Ma réponse est oui, je connais et j'ai pris le temps et sache pour ta gouverne que j'ai même accompagné plusieurs familles avec enfants autistes, précoces, zèbres. Mon fils est lui même dyslexique et dysorthographique...ça c'est le premier point. Deuxième point, il s'agit d'un collectif pas de ma personne. Donc les propositions sont le reflets d'un travail collectif de réécriture et de réflexion. Les membres, eux aussi, ont participé, connaissent des enfants à profils atypiques. ça c'est le deuxième point. Pour le troisième point, je te répondrai que tu as sans doute lu nos propositions un peu rapidement. Car si tu avais fait attention tu aurais vu en proposition 19 ceci : "Les handicaps, les dys, l’autisme, la phobie scolaire, les troubles comportementaux avérés requièrent des aménagements qui devraient être écrits noir sur blanc pour éviter tout quiproquo. Le(s) parent(s) peut en faire mention dans le dossier afin que ce soit pris en compte lors du contrôle.
Le parent pourra, s’il le souhaite, justifier un trouble grave avec des certificats ou attestations médicales ajoutés dans le dossier adressé à l’inspecteur. L’inspecteur sera dans ce cas tenu d’adapter le contrôle en conséquence." Il n'est donc pas question ic d'imposer un diagnostique officiel bien au contraire. Il s'agit de défendre le droit des parents à ce que parce qu'ils le signalent, le "handicap" soit pris en considération. Et s'ils le souhaitent (nous sommes donc bien dans le volontariat), ils peuvent fournir des documents pour pouvoir exiger un inspecteur formé au handicap. De cette manière, un refus de l'EN serait considéré comme une faute de leur part.
A mon tour de te poser des questions : trouves tu tellement mieux ce que les associations-qui seraient plus légitimes- ont défendu ? A savoir un refus catégorique et le statu quo? C'est mieux pour les enfants d'avoir obtenu que l'article 14bis soit voté aussi facilement au Sénat? Nos propositions étaient la voie du compromis face à deux camps qui maintenaient leurs positions mordicus.
Les enfants à "handicap" sont-ils pris en considération à présent?
Bien nombreux sont ceux qui se sont arc-boutés sur le lieu du contrôle à domicile ( qui est en réalité ce que voulaient les politiques, donc c'était simple à emporter!) en oubliant l'essentiel : les références aux programmes de l'EN! Nous avons perdu l'essentiel : le déroulement des contrôles et la liberté pédagogique. Les propositions du collectif permettait de conserver au moins en partie cette liberté !
Vous y avez lu ce que vous vouliez y lire, pas ce qui était écrit. Encore aujourd'hui, des reproches sont faits au Collectif sur des propositions qui ne sont plus d'actualité car elles ont été modifiées. Je regrette profondément ce gâchis.
Les associations ont elles fait l'objet elles aussi d'interrogatoire de cette façon? Leur as tu demandé de justifier leurs actions?
N'es tu pas gênée que le collectif IEF, qui a des positions libertaires radicales soit invité aux tables rondes du Sénat, rencontre les députés au nom des familles IEF? T'y reconnais tu? Quelle est leur légitimité à eux??
je t'invite à lire ce document si tu ne l'as pas déjà fait. Donc l'amendement est passé au Sénat. Tu pourras cerner davantage quelles sont les préoccupations des sénateurs et des députés. Notre collectif y voit une chose : nos propositions auraient permis une troisième voie pour le bien des enfants, de TOUS les enfants et familles IEF: http://www.senat.fr/.../2015-2016/773/Amdt_COM-354.html
zwahlen a dit…
bonjour Laure,

J'ai envie de répondre en tant que membre du collectif. Personnellement, j'ai un regard très neutre vu que je viens d'un autre pays.

Personnellement, je vis les propositions sont une base pour aller discuter avec l'état et non quelque chose de figer dans le marbre.

Il est important d'apprendre l'art de la négociation pour éviter de se fermer les portes. Ce que j'aime dans le collectif, c'est le souhait d'un collaboration avec l'état. En souhaitant travailler avec, il y a une chance énorme de pouvoir évoluer différemment. Si on tient compte, des besoins de l'état et la raison que le pousse à agir ainsi, en se placant à l'écoute de ceux qui nous gouvernent sans poser un jugement alors, je suis convaincue qu'il y a la possibilité de faire évoluer l'instruction en famille pour que toute les pédagogies et manières puissent être reconnues, même le unschooling ! Mais, pour cela, il faut avoir le désir de collaborer.

Je suis vraiment triste de voir ses batailles entre unschooling et formels car ce sont deux manières de faire différente, mais chacune avec toutes ses richesses. Un ami me disait: cela dépend des saisons de la famille ! Et, pour ma part, je ne vois pas le sens, chaque famille à sa façon de faire et fait ses choix en fonction de son chemin, parcours de vie !

Cette guerre des positions ne fait guère avancer notre sujet....!!!

Dans mon pays, un groupe de travail s'est mis en place pour voir comment il est possible de faire reconnaître le unschooling. Dans les associations suisses, nous représentons toutes les pédagogies différentes. Nous cherchons à travailler avec l'état et reconnaître et la liberté de pédagogie.

Je souhaite vraiment que le collectif puisse faire évoluer l'instruction en famille !

Le collectif ne représente que les personnes membres. Et, je souhaite que des personnes comme toi, puisse en faire partie et que les questions et débats de fond puisse être mené !