L'oiseau-mouche
Nulle créature ne l'égale en splendeur. L'émeraude, le rubis, le topaze, brillent sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre ; et dans sa vie toute aérienne, on le voit à peine toucher le gazon par instants ; il est toujours en l'air, vole de fleur en fleur ; il a leur fraicheur comme il a leur éclat, il vit de leur nectar, n'habite que les quelques climats où sans cesse elles se renouvellent.
(Buffon)
Commentaires